Étude de cas
Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke
La construction de l’Hôpital Fleurimont, qui fait maintenant partie du CHUS, remonte aux années 1960, et sa conversion au gaz naturel aux années 1980. Depuis, le CHUS a entrepris de nombreuses mesures d’efficacité énergétique afin d’atteindre ses objectifs : économiser et réduire les émissions polluantes.
Un hôpital fier d'être plus vert
Aidé de précieuses subventions, le centre hospitalier s’est naturellement tourné vers le gaz naturel. Abordable et plus propre, ce combustible était tout indiqué pour alimenter les chaudières de l’établissement, et ainsi produire la vapeur et l’eau chaude nécessaires au chauffage des bâtiments, à la stérilisation des équipements et à la cuisson des aliments, entre autres. Et compte tenu de sa facilité d’utilisation, le gaz naturel a aussi été choisi pour chauffer l’air de certains systèmes de ventilation et sécher le linge du service de buanderie.
Le CHUS a reçu
306 108$
en subventions pour l'efficacité énergétique.
Le CHUS économise
369 342$
par année par rapport au mazout.
Fiabilité, efficacité et tarifs concurrentiels, des avantages de taille
Au départ, le centre hospitalier était alimenté au mazout lourd, un combustible alors populaire, mais polluant et peu pratique. Depuis la conversion au gaz naturel, la fiabilité, l’efficacité et les tarifs concurrentiels sont des avantages de taille. Mais, sur le plan opérationnel, c’est surtout la facilité d’utilisation qui charme les employés du centre hospitalier. Du temps des chaudières à mazout, il fallait voir à l’approvisionnement et à l’entreposage.
du combustible, à l’entretien du système de pompage, à la prévention de l’encrassement et des fuites potentielles, au nettoyage des dégâts… de véritables irritants pour les employés. Depuis la conversion au gaz naturel, finis le stress et les tracas occasionnés par la gestion du mazout. La fiabilité du gaz naturel est exemplaire, ce qui, pour un hôpital, est crucial.
Plus d'efficacité énergétique, moins de gaz à effet de serre
De plus, avec une chaudière à gaz naturel, il est possible d’obtenir un meilleur rendement qu’avec un système au mazout. Par exemple, en ajoutant un récupérateur de chaleur à condensation, on améliore encore davantage l’efficacité énergétique, ce qui se traduit en économies. En optant pour le gaz naturel et en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre, le CHUS est particulièrement fier d’être plus vert.
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