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Infolettre transport
Gaz naturel pour véhicules

Un moteur de 15 litres, bientôt au Québec!

Par Philippe Caissy, Directeur régional ventes Québec / Mauricie / Saguenay,Développement, marché du carburant

De plus grandes cylindrées arrivent au Québec d’ici 2024, et il sera possible de les alimenter avec du gaz naturel renouvelable pour atteindre la carboneutralité. Les transporteurs d’ici auront donc les outils qu’il leur faut pour contribuer à la réduction des émissions de GES.

Le Québec s’est donné un objectif ambitieux de réduction des gaz à effet de serre (GES) : d’ici 2030, la province devra en émettre 37,5 % de moins qu’en 1990. Le secteur des transports a un rôle essentiel à jouer, car il représente plus de 40 % des émissions actuelles.

L’une des solutions optimales pour les transports lourds est de remplacer le diesel par le gaz naturel, qui émet moins de GES et autres contaminants.

Face à la demande grandissante, le constructeur PACCAR a été le premier à emboîter le pas et a annoncé officiellement l’intégration du moteur 15L au gaz de Cummins (X15N) dans ses châssis Peterbilt et Kenworth. L’arrivée des nouveaux camions équipés de ces moteurs est attendue pour 2024 et il sera donc possible de profiter des avantages environnementaux et économiques du gaz naturel dans un plus grand nombre d’applications de transport lourd.

Dans cette infolettre, nous soulignons les efforts de nos partenaires dans la promotion du gaz naturel dans l’industrie du transport : d’abord le concessionnaire Globocam, qui s’est associé à EBI Énergie avec une campagne d’essais d’un camion alimenté au gaz naturel et équipé d’une transmission Allison, et ensuite Transport Boivin qui ouvre de nouveaux horizons aux transporteurs du Saguenay avec l’ouverture d’une station publique de GNC.

Ces joueurs visionnaires et bien d’autres forment un écosystème de plus en plus étendu dans la province, contribuant ainsi à l’atteinte de nos cibles environnementales collectives.

Non seulement le gaz naturel génère moins d’émissions que le diesel, mais il permet même d’atteindre la carboneutralité lorsqu’on opte pour sa version renouvelable, le GNR. Produit à partir de déchets organiques, il fait bon usage des émissions de méthane issues de leur décomposition, qui autrement s’échapperaient dans l’atmosphère et contribueraient au changement climatique.

Quatre sites produisent déjà du GNR au Québec, et la filière se développe un peu partout en Amérique du Nord. Notre gouvernement provincial s’est engagé à soutenir l’adoption du GNR, et impose déjà à Énergir des cibles minimales d’injection dans son réseau, qui sont appelées à augmenter au fil des ans. À mesure que les entreprises se donnent des objectifs de carboneutralité, elles vont certainement exiger de leurs transporteurs qu’ils y contribuent en optant pour le GNR. On peut donc s’attendre à ce que la demande augmente – pour le bien de la planète. Énergir se tient prête à répondre à l’appel. Toutes les personnes qui ont de l’intérêt pour le GNR et qui souhaitent en apprendre davantage peuvent communiquer avec nous à l’adresse suivante : [email protected]


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