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Gaz naturel renouvelable : Énergir rétablit les faits

12 Février 2020 - Communiqués de presse

Montréal, 12 février 2020 – Énergir évolue aux côtés de près d’une centaine d’acteurs économiques, environnementaux et sectoriels qui se sont regroupés pour le gaz naturel renouvelable au Québec. Nous croyons en cette nouvelle filière, son potentiel de contribution aux objectifs de lutte aux changements climatiques et au développement d’un modèle d’économie circulaire québécois.

C’est pourquoi Énergir trouve important de corriger certaines informations erronées véhiculées dans la lettre d’opinion « Gaz naturel renouvelable – Fiasco économique à l'horizon » publiée dans La Presse aujourd’hui.

Les coûts du gaz naturel renouvelable
Afin de comprendre si le coût du GNR est concurrentiel, il doit être comparé avec les alternatives énergétiques renouvelables et non avec le prix du gaz naturel conventionnel. C’est un fait : toutes les formes d’énergies renouvelables, incluant l’hydroélectricité, le solaire, l’éolien et le GNR, ont un prix plus élevé que le gaz naturel conventionnel. Pourtant, le GNR constitue une option concurrentielle pour les consommateurs désirant réduire leur empreinte carbone. Le rapport réalisé par la firme Dunsky pour le Gouvernement du Québec montre que les projets de biométhanisation peuvent être réalisés à moins de 50 $ la tonne de GES évitée, ce qui en fait un levier de réduction de GES efficace et efficient.

Les auteurs de la lettre ont fait une erreur de calcul en prétendant qu’il coûterait 6 000 $ pour chauffer une petite maison au GNR plutôt que 1 000 $ avec le gaz naturel. Le coût de la molécule de gaz naturel conventionnel ou renouvelable n’est qu’une portion de la facture d’un client puisque des frais de distribution, d’équilibrage et de transport doivent notamment être ajoutés au coût de la molécule.

Ainsi, un client résidentiel dont la facture énergétique au gaz naturel conventionnel est de 1 000 $, payerait 1 600 $ pour du gaz naturel renouvelable et 1 200 $ pour de l’électricité.

Le GNR représente une solution économique pour les clients commerciaux, industriels et institutionnels. Un hôpital dont la facture au gaz naturel est de 335 000 $ payerait 722 000 $ au gaz naturel renouvelable et 768 000 $ pour de l’électricité. Il est important de savoir que ce changement peut s’opérer simplement, sans changer les équipements, et qu’il est possible de moduler sa proportion d’énergie renouvelable.

Un potentiel réel
Ceux qui achètent du GNR le font de manière volontaire et acceptent de payer un prix plus élevé pour réduire leur empreinte carbone. Aucun coût n’est socialisé. La demande pour le GNR excède en ce moment l’offre qu’Énergir peut proposer à ses clients.

L’injection de nouveaux volumes de GNR permettrait de répondre à la demande croissante de nos clients soucieux de bénéficier de cette énergie renouvelable à un coût compétitif. Actuellement, il se produit déjà l’équivalent de 2 % de GNR au Québec, sur notre consommation actuelle de gaz naturel. Aussi, des projets de production de GNR en développement totalisent plus de 5 % de GNR.

Les bénéfices climatiques
Le GNR est une énergie renouvelable. Il est produit à partir des matières organiques résiduelles qui se renouvellent constamment. C’est pourquoi il a été identifié comme une solution pour favoriser une transition vers une économie plus sobre en carbone. En 2019, la distribution de gaz naturel renouvelable a permis d’éviter un minimum de 8 100 tonnes de GES au Québec, ce qui représente plus de 2 000 voitures sur nos routes.

D’ailleurs, les pays les plus avancés dans leur transition énergétique ont priorisé le gaz naturel renouvelable : la France, le Danemark, l’Italie, la Finlande, la Suède et l’Angleterre ont tous des programmes avancés pour développer le GNR.

Selon l’analyse du cycle de vie du GNR réalisé par le California Air Resources Board, le gaz naturel renouvelable a un bilan carbone très faible et se classe parmi les options énergétiques les plus avantageuses au point de vue de la réduction de GES sur son cycle de vie. Le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) est en phase de validation de son analyse du cycle de vie du GNR produit au Québec et semble montrer des résultats similaires.

Dans cette optique, nous croyons fermement que le GNR constitue une solution durable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec, tout en assurant la prospérité collective.

Information :

Catherine Houde
Communications et affaires publiques
514 598-3449


 



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